COMME UN OISEAU SUR LA BRANCHE

INSTALLATION

2011

 

 

 

crédit photos: N. Kaïd

C’est vivre dans la totale incertitude.

C’est vivre au jour le jour.

Sans conscience du lendemain.

Cela illustre la grande précarité de l’existence.

A l’image de ces ustensiles en verre, c’est le summum de l’instabilité.

C’est la manière dont je travaille, dont j’utilise les objets de récupération et leur pouvoir d’évocation.

Ce sont ces objets de verre servant à la préparation et la conservation des aliments évoquant les confitures de mon enfance.

C’est la conservation de ces valeurs face à la surproduction alimentaire.

C’est l’incertitude de ma technique développée depuis peu.

C’est l’instabilité des formes et des déformations du matériau.

Ce sont ces branches évoquant des os blanchis.

Ce sont des fantômes de nature craquelée.

Ce sont tous les individus en situation de précarité.

Ce sont des larmes de verre.

C’est l’impermanence des choses.

C’est le dur et le mou, le solide et le liquide, le chaud et le froid.